Le projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises déposé devant l’Assemblée Nationale le 21 août dernier, comporte plusieurs mesures dont une concernant le régime de l’auto-entrepreneur.

Ce projet de loi prévoit notamment :
- Une évolution vers le régime de droit commun, au 31 décembre de l’année civile durant laquelle les seuils de franchises de TVA sont dépassés et lorsque le chiffre d’affaires dépasse, durant deux années consécutives, un seuil fixé par décret.
- Une année de lissage suite au changement de régime afin de maintenir la trésorerie.
- Le maintien de l’ACCRE jusqu’à la fin de l’année civile en-cours, si l’auto-entrepreneur dépasse les seuils.
- L’immatriculation au répertoire des métiers ou au RCS, obligatoire et gratuite.
- La possibilité d’accéder à la formation professionnelle pendant 12 mois, si l’auto-entrepreneur a déclaré un chiffre d’affaires positif.
- Le renforcement du pouvoir de contrôle des agents de l’inspection du travail relatif à l’attestation d’assurances professionnelles légales.