21/07/2015 - Source : décision du Conseil constitutionnel du 17/07/2015

 

Saisi par le Conseil d'Etat dans le cadre d'une question posée par une société holding portant sur la constitutionnalité de l'information préalable des salariés avant la vente d'une entreprise, les Sages ont jugé que l'obligation d'information poursuivait un objectif d'intérêt général mais que la sanction prévue en cas de non-respect (annulation possible de la vente) était disproportionnée.

 

L'obligation d'information avait provoqué de nombreuses réactions dont nous avions fait part sur notre site fin 2014.

 

L'action en annulation de la vente étant déjà jugée disproportionnée, le gouvernement a pris les devants en faisant voter dernièrement, dans la loi Macron, en remplacement de cette sanction, une amende pouvant atteindre 2% du prix de vente en cas de non-respect de l'obligation d'information préalable des salariés.

 

L'action en nullité n'est donc plus applicable et le décret d'application instaurant l'amende prévue dans le loi Macron ne sera publié que courant octobre 2015. Ainsi, il n'existera plus, pendant 2 à 3 mois, de sanctions applicables, ce dont profiteront sans doute quelques cédants.

 

En savoir plus : lien vers la décision du Conseil constitutionnel